L'idée d'écrire pour cette formation s'est imposée à moi quand j'y ai vu la possibilité de donner aux deux instruments à vent un rôle qui n'est pas toujours exploité dans le répertoire classique ou romantique. En effet les compositeurs se sont plus intéressés à leurs caractéristiques expressives, chantantes aux sonorités voluptueuses qu'à leurs possibilités rythmiques.
Autant le Hautbois grâce à son type d'attaque, peut apporter une incision percussive des plus efficaces, autant le Cor favorise avec sa puissance les effets d'accentuation et de renforcements incantatoires.
Ces deux éléments imposants et très importants pour la construction de la pièce m'ont tout naturellement orienté vers le continent qui assoit ses aspirations et ses traditions sur le rythme : l'Afrique.
On ne trouvera nulle mélopée, nulle cellule rythmique issue de ce continent. Mais si en reprenant la formule de ces lointains ancêtres, « Un, deux et...beaucoup » qui constituait la formulation de comptage des troupeaux (entre autre), on se laisse aller à l'évocation de ces contrées, on pourra peut-être y déceler quelques moments rythmiques référencés...
La pièce est dédié à Daniel Catalanotti, qui pour le Congrès de l'Association Française du Cor de 2016 m'a proposé d'en permettre la création grâce à Alexandre Collard (cor), Baptiste Gibier (hautbois) et Mathilde Nguyen (piano).
Die Idee, für diese Besetzung zu schreiben, kam mir, als ich die Möglichkeit sah, den beiden Blasinstrumenten eine Rolle zu geben, die im klassischen oder romantischen Repertoire nicht immer genutzt wird. Die Komponisten haben sich nämlich mehr für ihre ausdrucksstarken, singenden Eigenschaften mit üppigen Klängen interessiert als für ihre rhythmischen Möglichkeiten.
So wie die Oboe dank ihrer Art der Attacke einen äußerst effektiven perkussiven Einschnitt bewirken kann, so begünstigt das Horn mit seiner Kraft die Effekte der Akzentuierung und der beschwörenden Verstärkung.
Diese beiden imposanten und für den Aufbau des Stücks sehr wichtigen Elemente haben mich ganz natürlich zu dem Kontinent geführt, der seine Bestrebungen und Traditionen auf den Rhythmus stützt: Afrika.
Es gibt keine Melodie, keine rhythmische Zelle, die aus diesem Kontinent stammt. Aber wenn man sich auf die Formel dieser fernen Vorfahren Eins, zwei und....beaucoup einlässt, die (unter anderem) die Zählweise der Herden darstellte, und sich auf diese Länder einlässt, kann man vielleicht einige rhythmische Momente entdecken, die auf diese Länder verweisen...
Das Stück ist Daniel Catalanotti gewidmet, der mir für den Kongress der Association Française du Cor im Jahr 2016 vorgeschlagen hat, die Uraufführung durch Alexandre Collard (Horn), Baptiste Gibier (Oboe) und Mathilde Nguyen (Klavier) zu ermöglichen.